Tribune libre ; Le fédération de l'Hérault a déjà perdu...
Le Spartakiste n'oublie pas le parti. Un militant caché sous ce pseudo nous écrit ce post :
C’est sans doute le principal enseignement de cette lutte, acharnée, pour le titre de premier des socialistes. La Fédé 34 (Navarro) est toujours à la remorque. Il ne semble pas d’ailleurs qu’elle supporte Georges Freche de la meilleure des façons, erreur tactique due à une conjoncture compliquée ou stratégie de la part de son secrétaire pour capter l’héritage ?
Pourquoi la Fédé prend des taules.
1/ C’est la faute à Martine. En effet, Aubry n’est pas gentille voir méchante et rancunière, alors que moi je suis gentil. Effectivement les fédérations litigieuses ne cherchent pas le bruit avec le national. BdR et Hérault ont été les premières fédé ségolénistes à reconnaître la victoire « sans trucage » d’Aubry.
2/ C’est la « faute aux cons ». Par ce terme générique, il faut comprendre pêle-mêle les électeurs qui préfèrent voter Europe-Ecologie ou Front de gauche aux élections européennes alors que cela aurait été si bien qu’ils votent Modem, mais ce sont aussi les militants (assez rares, il est vrai mais de plus en plus nombreux) qui refusent de continuer à cautionner le manque de stratégie pour battre la droite (les dernières échéances prouvent qu’il vaut mieux faire perdre des socialistes hostiles à la Fédération que prendre le risque qu’ils gagnent), et enfin ce sont ses élus et non des moindres qui commencent a en avoir marre et qu’ils le disent (Vézinhet puis maintenant Mandroux rejoignent Mesquida, Tropeano, Bouldouire, Rigaud, Allies, etc …)
3/ C’est la faute à l’extrême-gauche qui est « populiste » et qui ne s’intéresse pas aux problèmes des gens. Sans doute que la poussée d’une gauche radicale n’avantage pas le PS mais il est impressionnant de constater que l’un des rares élus au scrutin de liste de la gauche radicale dans l’Hérault est conseiller municipal de Montpellier. Or il est de notoriété que la campagne municipale de Montpellier était pour la Fédé une répétition des régionales de 2010 on élimine les Verts, on écrase l’extrême-gauche et on pousse le Modem, moins de 2 ans après cette brillante stratégie interroge encore (Claude Bonzon très proche de Navarro est d’ailleurs parti chez Bascou)
4/ C’est la faute aux socialistes traitres. L’épisode des sénatoriales de 2008 ne peut être passé sous silence. Le retrait subi de la candidature de Freche aurait permis de s’en sortir par le haut avec une liste composée à sa tete de Mandroux et Tropéano, le troisième de la liste aurait été élu mais voilà les traitres se sont ceux qui n’ont pas compris que le but n’était pas d’obtenir 3 sièges mais avant tout un pour Navarro qui n’était pas sur de garder son poste de député européen (parlez en à Andrieu et regardez le score du PS dans l’Hérault) il a fallu appeler au secours Delfau et Jaoul faisant ainsi perdre toutes chances à la gauche d’obtenir 3 sièges dans l’Hérault … la Fédé fait gagner la Droite, Bruguière peut dire merci à la Fédé 34
5/ C’est pas la faute de la Fédé. Car la Fédé est riche, elle possède son siège, elle a bcp d’adhérents qui votent bien, elle encaisse plein de cotisation à 60 euros et en reverse 18 au national, elle se paie des permanents choisis pour leur sens (pas forcément politique) bref c’est une PME familial qui fonctionne, en ses temps de crise cela rassure qu’à gauche des solutions existent
En quoi la Fédé a perdu, car son argumentation accusatrice dévoile des carences :
1/ depuis longtemps la Fédé désigne qui elle veut aux élections internes, les deux derniers meilleurs cas Chavalier aux sénatoriales de 2007 faisant suite à Tapié aux législatives à Sète, deux candidatures vouées à l’échec mais il n’était prévu qu’elles gagnent. Sur le fond la candidature de Chavalier au Sénat présentait des avantages en terme de renouvellement et de parité alors pourquoi ne pas l’avoir mise tête de liste après le départ de Frêche en 2008 ? La Fédé prend des taules aux vraies élections avec ses candidats peu préparés à faire face aux complications
2 / la Fédé n’est plus unanimiste, les 42 % de Guibal en témoignent, elle connaît même le pluralisme depuis le dernier congrès aucun vote n’a eu lieu en Conseil fédéral car le rapport de force aurait été sans doute moins plébiscitaire que par le passé
3/ la Fédé a de moins en moins de nez dans ses tripatouillages, la candidature Bertrand, homme lige tant de Frêche (pour mars 2010) que de Navarro (en cas de disparition prématuré de Frêche) paraît déjà abandonnée car peu crédible dans les PO, le Gard et l’Aude. Il est vrai que Bertrand s’est fait vertement tassé par Martine Aubry et que la saison des champignons va débuter. Celle de Codorniou, homme ambitieux (mais c’est une qualité en politique qui s’est auto-proclamé futur député de Narbonne) est un véritable couperet pour la Fédé : désigné voir plébiscité par les militants Codorniou a la volonté et peut-etre l’étoffe pour faire un Président de région, ce n’est pas un double prête-nom comme Bertrand, Codorniou prête son nom à Frêche pas à Navarro lui.
4/ La Fédé va devoir rendre des comptes au national et à ses militants. Or il y a véritablement deux clans qui s’affrontent celui de Navarrao et celui de Freche. Dès le Congrès, Frêche avait une solution de remplacement à Robert, propulser Delafosse, jeune et hamoniste, la relève est là. En réponse Navarro invente Denaja qui devient n°2 de la Fédé, reçoit une section à Sète et une place sur la liste des européennes … la guerre est bel et bien déclarée, malheur aux vaincus
5/ Cet affrontement est la cause de bien des malheurs pour Freche (qui paraît manqué d’infos), d’abord l’exclusion humiliante qu’il a subi devant la commission nationale des conflits, ensuite le choix de l’homme lige qui devait être celui de Navarro, il a tout même réussi à briser les chaines de l’aliénation en propulsant Bertrand (bon choix à condition qu’il soit seul candidat ce qui n’est pas le cas)
Par rapport à une Fédé sans bilan positif, sans alliés objectifs, de plus en plus d’adhérents regardent vers celle de l’Aude avec envie, cette Fédé gagne, et fait des scores importants même lors des roustes nationales que prend le parti … il est vrai que le comportement des premiers fédéraux n’est pas le même par contre celui des grands élus ne semble pas différer … comme quoi les hommes resteront toujours les hommes et le parti sera toujours la solution.
C’est sans doute le principal enseignement de cette lutte, acharnée, pour le titre de premier des socialistes. La Fédé 34 (Navarro) est toujours à la remorque. Il ne semble pas d’ailleurs qu’elle supporte Georges Freche de la meilleure des façons, erreur tactique due à une conjoncture compliquée ou stratégie de la part de son secrétaire pour capter l’héritage ?
Pourquoi la Fédé prend des taules.
1/ C’est la faute à Martine. En effet, Aubry n’est pas gentille voir méchante et rancunière, alors que moi je suis gentil. Effectivement les fédérations litigieuses ne cherchent pas le bruit avec le national. BdR et Hérault ont été les premières fédé ségolénistes à reconnaître la victoire « sans trucage » d’Aubry.
2/ C’est la « faute aux cons ». Par ce terme générique, il faut comprendre pêle-mêle les électeurs qui préfèrent voter Europe-Ecologie ou Front de gauche aux élections européennes alors que cela aurait été si bien qu’ils votent Modem, mais ce sont aussi les militants (assez rares, il est vrai mais de plus en plus nombreux) qui refusent de continuer à cautionner le manque de stratégie pour battre la droite (les dernières échéances prouvent qu’il vaut mieux faire perdre des socialistes hostiles à la Fédération que prendre le risque qu’ils gagnent), et enfin ce sont ses élus et non des moindres qui commencent a en avoir marre et qu’ils le disent (Vézinhet puis maintenant Mandroux rejoignent Mesquida, Tropeano, Bouldouire, Rigaud, Allies, etc …)
3/ C’est la faute à l’extrême-gauche qui est « populiste » et qui ne s’intéresse pas aux problèmes des gens. Sans doute que la poussée d’une gauche radicale n’avantage pas le PS mais il est impressionnant de constater que l’un des rares élus au scrutin de liste de la gauche radicale dans l’Hérault est conseiller municipal de Montpellier. Or il est de notoriété que la campagne municipale de Montpellier était pour la Fédé une répétition des régionales de 2010 on élimine les Verts, on écrase l’extrême-gauche et on pousse le Modem, moins de 2 ans après cette brillante stratégie interroge encore (Claude Bonzon très proche de Navarro est d’ailleurs parti chez Bascou)
4/ C’est la faute aux socialistes traitres. L’épisode des sénatoriales de 2008 ne peut être passé sous silence. Le retrait subi de la candidature de Freche aurait permis de s’en sortir par le haut avec une liste composée à sa tete de Mandroux et Tropéano, le troisième de la liste aurait été élu mais voilà les traitres se sont ceux qui n’ont pas compris que le but n’était pas d’obtenir 3 sièges mais avant tout un pour Navarro qui n’était pas sur de garder son poste de député européen (parlez en à Andrieu et regardez le score du PS dans l’Hérault) il a fallu appeler au secours Delfau et Jaoul faisant ainsi perdre toutes chances à la gauche d’obtenir 3 sièges dans l’Hérault … la Fédé fait gagner la Droite, Bruguière peut dire merci à la Fédé 34
5/ C’est pas la faute de la Fédé. Car la Fédé est riche, elle possède son siège, elle a bcp d’adhérents qui votent bien, elle encaisse plein de cotisation à 60 euros et en reverse 18 au national, elle se paie des permanents choisis pour leur sens (pas forcément politique) bref c’est une PME familial qui fonctionne, en ses temps de crise cela rassure qu’à gauche des solutions existent
En quoi la Fédé a perdu, car son argumentation accusatrice dévoile des carences :
1/ depuis longtemps la Fédé désigne qui elle veut aux élections internes, les deux derniers meilleurs cas Chavalier aux sénatoriales de 2007 faisant suite à Tapié aux législatives à Sète, deux candidatures vouées à l’échec mais il n’était prévu qu’elles gagnent. Sur le fond la candidature de Chavalier au Sénat présentait des avantages en terme de renouvellement et de parité alors pourquoi ne pas l’avoir mise tête de liste après le départ de Frêche en 2008 ? La Fédé prend des taules aux vraies élections avec ses candidats peu préparés à faire face aux complications
2 / la Fédé n’est plus unanimiste, les 42 % de Guibal en témoignent, elle connaît même le pluralisme depuis le dernier congrès aucun vote n’a eu lieu en Conseil fédéral car le rapport de force aurait été sans doute moins plébiscitaire que par le passé
3/ la Fédé a de moins en moins de nez dans ses tripatouillages, la candidature Bertrand, homme lige tant de Frêche (pour mars 2010) que de Navarro (en cas de disparition prématuré de Frêche) paraît déjà abandonnée car peu crédible dans les PO, le Gard et l’Aude. Il est vrai que Bertrand s’est fait vertement tassé par Martine Aubry et que la saison des champignons va débuter. Celle de Codorniou, homme ambitieux (mais c’est une qualité en politique qui s’est auto-proclamé futur député de Narbonne) est un véritable couperet pour la Fédé : désigné voir plébiscité par les militants Codorniou a la volonté et peut-etre l’étoffe pour faire un Président de région, ce n’est pas un double prête-nom comme Bertrand, Codorniou prête son nom à Frêche pas à Navarro lui.
4/ La Fédé va devoir rendre des comptes au national et à ses militants. Or il y a véritablement deux clans qui s’affrontent celui de Navarrao et celui de Freche. Dès le Congrès, Frêche avait une solution de remplacement à Robert, propulser Delafosse, jeune et hamoniste, la relève est là. En réponse Navarro invente Denaja qui devient n°2 de la Fédé, reçoit une section à Sète et une place sur la liste des européennes … la guerre est bel et bien déclarée, malheur aux vaincus
5/ Cet affrontement est la cause de bien des malheurs pour Freche (qui paraît manqué d’infos), d’abord l’exclusion humiliante qu’il a subi devant la commission nationale des conflits, ensuite le choix de l’homme lige qui devait être celui de Navarro, il a tout même réussi à briser les chaines de l’aliénation en propulsant Bertrand (bon choix à condition qu’il soit seul candidat ce qui n’est pas le cas)
Par rapport à une Fédé sans bilan positif, sans alliés objectifs, de plus en plus d’adhérents regardent vers celle de l’Aude avec envie, cette Fédé gagne, et fait des scores importants même lors des roustes nationales que prend le parti … il est vrai que le comportement des premiers fédéraux n’est pas le même par contre celui des grands élus ne semble pas différer … comme quoi les hommes resteront toujours les hommes et le parti sera toujours la solution.