Rénovons le PS en Languedoc

Tribune libre : Le 18 juin, en route pour un grand chelem …

Tribune libre envoyé par un camarade :

            "Grâce à la double réforme de Lionel Jospin (quinquennat et inversion du calendrier électoral), la France n’a plus connu de cohabitation depuis 10 ans. La gauche plurielle a rendu toute sa « noblesse » à la République gaullienne, instaurée en 1962, en supprimant les 9 ans d’« anomalies » entre 1986 et 2002.

 

            Constitutionnellement parlant, nous sommes à la suite de François Mitterrand, en dépit même du Coup d’Etat permanent, les meilleurs « tauliers » de la Vème République. Depuis la victoire du 6 mai, nous sommes « prêts » à gouverner.

 

            La droite « revancharde » souligne le risque de concentration des pouvoirs le soir du 18 juin, « risque » qu’elle n’a pas hésité à prendre de 1958 à 1981 puis de 1995 à 1997 et enfin de 2002 à 2011. Le souffle du changement porte la gauche de gouvernement à l’ensemble des responsabilités nationales comme celui de la contestation l’a installé durablement dans la majorité des exécutifs locaux (régionaux, départementaux et grandes villes) depuis 2004. L’ensemble de ces victoires tout comme l’histoire des législatives post-présidentielles laissent entrevoir des « lendemains qui chantent ».

 

1981   Mitterrand 51,76 %                         265 députés socialistes sur 491

1988   Mitterrand 54,02 %                         258 députés socialistes sur 577

2002   Chirac  82,21 %                    358 députés UMP sur 577

2007   Sarkozy 53,06 %                   313 députés UMP sur 577

2012   Hollande 51,64 %

 

            Des trois scénario majorité absolue / majorité relative / cohabitation, le premier est celui que nous souhaitons tous même si  la suite d’accords nationaux entre partis de gauche, le PS est présent dans « seulement » 4/5 des circonscriptions environs, rendant de fait la majorité de 289 sièges délicates à obtenir.

 

            Le risque d’une majorité relative, comme en 1988, n’est pas à exclure mais il peut très vite être annihilé grâce justement aux accords nationaux entre EE-Les Verts et le PRG, dont plusieurs représentants sont membres du Gouvernement Ayrault. La récente déclaration de Mélenchon refusant de voter des motions de censure contre un gouvernement socialiste et l ‘ « envie » du PC de participer au gouvernement remanié après le 17 juin laissent là encore présager d’une majorité plurielle et non relative.

 

            Dernier et pire des scénario, la cohabitation qui semble au vue du dernier sondage réalisé par l’Ifop-fiducial le 23 mai s’éloigner de jour en jour. En effet, depuis le précédent sondage du même institut le 6 mai, le PS et le PRG progresse de 3,5 points par rapport au 6 mai, atteignant 34,5 % des intentions de vote jour du second tour de la présidentielle (31 %), devançant l’UMP-Parti radical-Nouveau centre 33 %, le Front national 16 %, le Front de gauche à 7 %,  EE-Les Verts 4,5 %, le MoDem 4 % et l'extrême gauche 1 %.

 

            La « vague rose » se forme pour aboutir le 18 juin à une victoire de nos candidats et pourquoi pas un « grand chelem » dans l’Hérault."



26/05/2012
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