Tribune libre
Un nouvel auteur, cela se bouscule. Son pseudo, le spartakiste ... Tout un programme.
Voici la tribune libre :
"Le crépuscule de juillet ?
Deux événements, apparemment éloignés, viennent perturber la torpeur estivale. L’un institutionnel et l’autre politique, l’un dans l’Hérault, l’autre dans l’Aude. Pourtant, l’un comme l’autre, peuvent être considérés comme des remises en cause de la ligne politique régionale conduite depuis 2005.
Le premier, par son importance, c’est bien évidemment le vote défavorable de la CCBNT (Commune du Nord du Bassin de Thau) en faveur de la fusion avec l’agglomération de Montpellier. Ce vote à la plus courte des majorités (1 voix) est riche d’enseignements. Pour la troisième fois, la création de la communauté urbaine montpelliéraine échoue. Aujourd’hui, le sort de la métropole interroge : c’est pour quand ? est-ce bien utile d’ailleurs au regard du calendrier ? Y-a-t-il de la part de ses promoteurs des erreurs tactiques et/ou stratégiques ? Cet épisode risque de s’amplifier en septembre tant d’un point de vue local, avec le vote en faveur d’une fusion avec la communauté d’agglomération de Sète que national avec la future loi sur la réforme des collectivités territoriales. Le Président de la CCBNT, Vice-Président de la Région, Yves Piétrasanta rejette la responsabilité de l’échec sur la peur de Montpellier (« la voix qui manque n’est pas contre moi, mais contre la fusion avec Montpellier » et le conservatisme de ses délégués (« les élus de la CCNBT ne veulent rien changer »). Toutefois, cheville ouvrière de ce projet de fusion, le rôle d’Yves Piétrasanta, fondateur d’un nouveau parti politique pré-régional, ne peut être passé sous silence dans cet échec répétitif. Il ne s’y trompe pas d’ailleurs en stigmatisant « les pressions énormes » pour ne pas avoir à évoquer son incapacité à mobiliser dans son territoire d’élection.
Le deuxième événement, est sans nul doute l’appel à Eric Andrieu des socialistes audois (les 5 parlementaires et de l'ensemble des conseillers généraux), à être le premier des socialistes en Languedoc-Roussillon au vote interne du 1er octobre. D’apparence anodine, ce texte qui souligne également l’excellent travail de la majorité régionale, et le rôle important que les sortants doivent jouer, se heurte à un problème majeur à résoudre : que faire de Georges Frêche ? En effet celui-ci ne peut se présenter au vote des militants (il n’est pas membre du PS) et ne semble pourtant pas vouloir rester en réserve du scrutin interne d’un parti qui l’a exclu. Certes les audois soulignent que "la désignation du "premier des socialistes" n'est pas la désignation du tête de liste » et que Georges Frêche est "le mieux placé pour conduire le rassemblement de la gauche régionale" mais ces précautions d’usage ne cachent-elles pas d’autres réalités ? Cette déclaration provoque déjà des remous dans la Fédération voisine puisque selon l’Agglorieuse, le premier fédéral de l’Hérault, Robert Navarro, Sénateur et Vice-Président du Conseil Régional se prépare également à briguer ce mandat de « premier des socialistes ». Incontestablement dans ce jeu à plusieurs bandes, les arrangements locaux et arbitrages nationaux vont peser lourds sur le scrutin du 1er octobre. Les responsables locaux ont beaucoup à perdre, la direction nationale aussi, leurs attentes sont différentes. Dans tous les cas, il y aura des perdants et peut-être pas de vainqueurs.
Juillet est-il le mois du crépuscule ? La tentative audoise de ménager le national et le régional ne suffira sans doute pas à gommer la déplorable image que donne nationalement le PS et à faire disparaître les rivalités internes à la gauche héraultaise, le nouvel échec métropolitain n’est-il pas la preuve que les méthodes de Georges Frêche, tout comme ses propos n’emportent plus aussi facilement l’adhésion. "
Voici la tribune libre :
"Le crépuscule de juillet ?
Deux événements, apparemment éloignés, viennent perturber la torpeur estivale. L’un institutionnel et l’autre politique, l’un dans l’Hérault, l’autre dans l’Aude. Pourtant, l’un comme l’autre, peuvent être considérés comme des remises en cause de la ligne politique régionale conduite depuis 2005.
Le premier, par son importance, c’est bien évidemment le vote défavorable de la CCBNT (Commune du Nord du Bassin de Thau) en faveur de la fusion avec l’agglomération de Montpellier. Ce vote à la plus courte des majorités (1 voix) est riche d’enseignements. Pour la troisième fois, la création de la communauté urbaine montpelliéraine échoue. Aujourd’hui, le sort de la métropole interroge : c’est pour quand ? est-ce bien utile d’ailleurs au regard du calendrier ? Y-a-t-il de la part de ses promoteurs des erreurs tactiques et/ou stratégiques ? Cet épisode risque de s’amplifier en septembre tant d’un point de vue local, avec le vote en faveur d’une fusion avec la communauté d’agglomération de Sète que national avec la future loi sur la réforme des collectivités territoriales. Le Président de la CCBNT, Vice-Président de la Région, Yves Piétrasanta rejette la responsabilité de l’échec sur la peur de Montpellier (« la voix qui manque n’est pas contre moi, mais contre la fusion avec Montpellier » et le conservatisme de ses délégués (« les élus de la CCNBT ne veulent rien changer »). Toutefois, cheville ouvrière de ce projet de fusion, le rôle d’Yves Piétrasanta, fondateur d’un nouveau parti politique pré-régional, ne peut être passé sous silence dans cet échec répétitif. Il ne s’y trompe pas d’ailleurs en stigmatisant « les pressions énormes » pour ne pas avoir à évoquer son incapacité à mobiliser dans son territoire d’élection.
Le deuxième événement, est sans nul doute l’appel à Eric Andrieu des socialistes audois (les 5 parlementaires et de l'ensemble des conseillers généraux), à être le premier des socialistes en Languedoc-Roussillon au vote interne du 1er octobre. D’apparence anodine, ce texte qui souligne également l’excellent travail de la majorité régionale, et le rôle important que les sortants doivent jouer, se heurte à un problème majeur à résoudre : que faire de Georges Frêche ? En effet celui-ci ne peut se présenter au vote des militants (il n’est pas membre du PS) et ne semble pourtant pas vouloir rester en réserve du scrutin interne d’un parti qui l’a exclu. Certes les audois soulignent que "la désignation du "premier des socialistes" n'est pas la désignation du tête de liste » et que Georges Frêche est "le mieux placé pour conduire le rassemblement de la gauche régionale" mais ces précautions d’usage ne cachent-elles pas d’autres réalités ? Cette déclaration provoque déjà des remous dans la Fédération voisine puisque selon l’Agglorieuse, le premier fédéral de l’Hérault, Robert Navarro, Sénateur et Vice-Président du Conseil Régional se prépare également à briguer ce mandat de « premier des socialistes ». Incontestablement dans ce jeu à plusieurs bandes, les arrangements locaux et arbitrages nationaux vont peser lourds sur le scrutin du 1er octobre. Les responsables locaux ont beaucoup à perdre, la direction nationale aussi, leurs attentes sont différentes. Dans tous les cas, il y aura des perdants et peut-être pas de vainqueurs.
Juillet est-il le mois du crépuscule ? La tentative audoise de ménager le national et le régional ne suffira sans doute pas à gommer la déplorable image que donne nationalement le PS et à faire disparaître les rivalités internes à la gauche héraultaise, le nouvel échec métropolitain n’est-il pas la preuve que les méthodes de Georges Frêche, tout comme ses propos n’emportent plus aussi facilement l’adhésion. "