Roumégas souffle le chaud et le froid
L'attitude du leader régional des Verts met le PS sur les charbons ardents. Après l'appel à Mandroux, c'est maintenant le maintien d'une liste autonome des Verts. Pourquoi cette stratégie ? Les Verts cherchent à diviser le potentiel électoral du PS en l'éparpillant sur deux listes pour négocier en position de force au 2e tour.
Face à cette situation, deux hypothèses sont possibles :
- Une liste autonome du PS au 1er tour avec l'investiture nationale. Dans cette optique, le national exclut tous ceux qui restent sur la liste Frêche ou la soutiennent. On peut même imaginer la mise sous tutelle de certaines fédérations.
- Une liste paritaire PS-Verts qui nécessite qu'Aubry tape du poing sur la table pour se faire entendre des Verts.
Roumégas doit jouer au poker. Le tout est de savoir ce qu'il a dans la main. Il risque aussi gros, c'est d'apparaître comme le diviseur de la gauche... ce qui risque de le plomber... notamment s'il provoque un réflexe "légitimiste" de militants et sympathisants PS qui pourrait jouer en faveur de Frêche ou Mandroux, suivant la configuration.
C'est un peu le problème des alliés du PS. Trop petits, ils étouffent, quand ils grossissent, ils prennent "le bocal". On l'a déjà vu avec Revol qui a repoussé une offre d'alliance socialiste, estimant incarner l'avenir des révolutionnaires dans la région. C'est maintenant le cas de Mélanchon...
Le PS devra trancher définitivement lors du prochain bureau national du parti, en milieu de semaine prochaine.
La gauche dans cette région, c'est pas simple....
Face à cette situation, deux hypothèses sont possibles :
- Une liste autonome du PS au 1er tour avec l'investiture nationale. Dans cette optique, le national exclut tous ceux qui restent sur la liste Frêche ou la soutiennent. On peut même imaginer la mise sous tutelle de certaines fédérations.
- Une liste paritaire PS-Verts qui nécessite qu'Aubry tape du poing sur la table pour se faire entendre des Verts.
Roumégas doit jouer au poker. Le tout est de savoir ce qu'il a dans la main. Il risque aussi gros, c'est d'apparaître comme le diviseur de la gauche... ce qui risque de le plomber... notamment s'il provoque un réflexe "légitimiste" de militants et sympathisants PS qui pourrait jouer en faveur de Frêche ou Mandroux, suivant la configuration.
C'est un peu le problème des alliés du PS. Trop petits, ils étouffent, quand ils grossissent, ils prennent "le bocal". On l'a déjà vu avec Revol qui a repoussé une offre d'alliance socialiste, estimant incarner l'avenir des révolutionnaires dans la région. C'est maintenant le cas de Mélanchon...
Le PS devra trancher définitivement lors du prochain bureau national du parti, en milieu de semaine prochaine.
La gauche dans cette région, c'est pas simple....