Rénovons le PS en Languedoc

Retour sur le congrès...


Le congrès n'a pas permis de dégager une majorité et n'a pas débouché sur une synthèse... Rien de tout cela n'est vraiment surprenant. En votant sur les motions, les militants ont exprimé un message clair : il n'existe pas aujourd'hui de leadership clair au sein du PS. La division entre quatre quarts (plus ou moins gros il est vrai...) a montré cet éclatement. Il était probable que dans ce contexte on en arrive à la situation actuelle. Les choses auraient été plus simples si une motion avait dépassé les 40% . une majorité se serait construite autour d'elle. Cela n'a pas été le cas, chaque camp estimant jusqu'au bout pouvoir jouer ses chances.

Reste désormais aux militants à  trancher le débat en votant pour trois candidats : Aubry, Hamon et Royal. Dans l'hypothèse probable d'un 2e tour, le vendredi 21, les deux candidats arrivés en tête au 1er tour seront de nouveau candidats.

Peut-on pour autant parler de crise interne au PS ? NON. La grande majorité de ceux  qui y sont y resteront, par fidélité, par attavisme, par enjeu tactique... Ceux qui devaient partir sont partis : Bockel et Besson d'un côté, Mélanchon de l'autre... Seuls quelques pyromanes tentent de jeter de l'huile sur le feu. Mais arrêtons l'hystérie. ce n'est qu'une élection pour désigner notre Premier secrétaire et surtout un projet...

Le risque interviendra après l'élection. D'une part, il n'est pas dit que le Premier secrétaire puisse s'appuyer sur une majorité au conseil national. D'autre part, la période actuelle montre que nous avons un déficit d'image en tant qu'opposant crédible à l'UMP. Quelque soit le vainqueur, il reste à reconstruire le PS.








17/11/2008
16 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 182 autres membres

Design by Kulko et krek : kits graphiques