Rénovons le PS en Languedoc

Pourquoi je voterai Aubry

 

La présidentielle de 2012 n’est pas qu’une présidentielle parmi d’autres. Le Parti ne peut pas se permettre de perdre une 4e élection présidentielle successive. C’est sa crédibilité qui est en jeu. C’est dire la responsabilité qui est la nôtre. Faut-il encore trouver le bon candidat. Ce choix n’est pas si évident que cela. Quel sera le climat politique en mai 2012 ? Quelle sera l’offre politique ? Quels seront les thèmes structurants de la campagne ? Choisir son candidat 8 mois avant l’élection, c’est un pari sur l’avenir qu’il nous reste à faire.

 

Il faut donc se projeter en 2012. On ne peut pas se contenter du rejet de Sarkozy pour espérer gagner. On a vu ce que cela a donné en 2007. Si l’électorat doute, il ne nous suivra pas. Si on veut emporter la décision, c’est sur le fond du programme et la crédibilité du candidat que l’on doit miser. Notre victoire sera fonction de notre capacité à convaincre que l’on peut réguler la crise, développer ce pays et restaurer les valeurs de notre modèle social et républicain. C’est à l’aune de ces questions qu’il faut donc choisir le bon candidat.

 

Le candidat idéal doit donc incarner la capacité à porter une politique de changement. L’enjeu n’est pas de draguer tous les électorats, de louvoyer de la droite à la gauche, mais de donner une ligne et de la tenir. Après les divagations sarkozystes, l’électorat attend une vision politique claire de ce qui l’attend. C’est d’autant plus vrai que celui qui gagnera en 2012 devra gérer la crise et donc faire des choix et prendre des options dures. En effet, notre modèle social et économique nécessite une refonte significative ne serait-ce que pour le rendre plus équitable et efficace.

 

Mais qui a le plus de crédibilité pour porter ce changement ? Pour ma part, avant de juger de ce qu’ils peuvent faire, je regarde déjà ce qu’ils ont déjà fait. Or, qui mieux que Martine peut incarner la candidature idéale ? En effet, qui a un bilan ? Martine évidemment. En 2 ans, elle a remis le parti en ordre de marche, ce qui n’était pas une mince affaire quand on se remémore la situation aux lendemains du congrès de 2008. Pour ce qui est de la gestion, en quelques années, elle a renforcé l’attractivité de sa ville. Enfin, ministre des affaires sociales, elle a été au cœur des principales mesures du gouvernement Jospin, créant de l’emploi, assurant plus de justice et de cohésion sociale. N’est-ce pas cela que l’on doit attendre d’un gouvernement de gauche au pouvoir ? De la crédibilité, de la volonté politique et des résultats. C’est ce qui incarne à mes yeux la candidature de Martine Aubry. C’est bien pour cela que je ne vois qu’elle pour assumer et porter le changement.

 

La candidature Aubry, c’est aussi la volonté d’afficher clairement un positionnement à gauche. Parce qu’il y en a marre d’entendre des postures de culpabilité de certains socialistes honteux d’être de gauche, il est important d’avoir un candidat qui l’assume et surtout qui le porte haut. L’enjeu est autant philosophique que tactique. Le modèle social-libéral est autant en crise que les autres, il serait temps de s’en rendre compte. Par ailleurs, pour emporter la présidentielle, il faut faire le plein à gauche. La situation politique montre que le FN est toujours haut et qu’on n’est pas à l’abri d’une surprise en mai 2012. Enfin, à ceux qui posent la question du centre, je m’en remets au jugement de François Mitterrand : le centre n’est ni à gauche… ni à gauche. Le centre droit votera à droite, par contre, les indécis qui se rabattent sur un vote au centre voteront pour un candidat de gauche crédible. In fine, qui peut mieux fédérer la gauche et incarner la capacité de la gauche à gouverner ? Martine of course.

 

 

 



03/10/2011
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