Jacques Martin quitte le PS : rétablissons quelques vérités...
C'est le site internet de France 3 région qui nous donne l'info (ici) : l'avocat Jacques Martin, ancien adjoint de Georges Frêche et conseiller général de Montpellier 7 quitte le PS. On est frappé de lire de la part des journalistes que le bâtonnier avait fait son entrée en politique avec Georges Frêche. C'est tout ce qu'il y a de plus inexact. Jacques Martin était un militant giscardien, qui était déjà candidat aux départementales en 1985 sous l'étiquette de l'UDF. Il est devenu fréchiste quand l'ancien maire de Montpellier a commencé à débaucher une partie de la droite locale, lui offrant de participer à la majorité municipale. De fait, temporellement, Martin est devenu de gauche quand la gauche lui a offert un mandat. Il faut croire que depuis qu'il n'en a plus, ses convictions ne sont plus les mêmes... Il reste à savoir s'il arrêtera la politique, retournera vers sa famille d'origine ou passera dans le giron de Saurel. Cette dernière hypothèse est peut-être tardive, puisque Saurel lui avait proposé de le soutenir aux départementales à condition qu'il fasse un tandem avec Nadia Miraoui, ce qu'il avait refusé.
En attendant, Jacques Martin évoque une formation d'apparatchiks alors qu'il croyait être dans un parti de militants (sic...) On ne va pas lui donner tort sur tout, mais il faut dire qu'on ne l'a pas trop vu militer non plus, ce qu'il concède lui-même. Celui qu'Hussein Bourgi avait fait, en 2012, président de la commission fédérale des conflits, quitte donc le PS. Encore un cadre bourgiste qui quitte le navire. Mais ce n'est pas trop grave, on ne doute pas de la qualité de la relève..
MEA CUPLA : je me suis fait faire la leçon par Hussein et Geneviève Tapié et ils avaient raison ! Je corrige donc : Martin n'a été que membre de la commission fédérale des conflits et non pas président. Ma confusion vient du fait que l'intervention de Martin démissionnant de la commission des conflits en juin 2014 est arrivé le jour même de la nomination (ou plutôt l'officialisation) de Geneviève Tapié comme présidente. Donc acte. Bien évidemment, Jacques Martin était alors membre de la motion 1 et donc nommé par le mandataire de cette motion.