Domergue devrait quitter l'Assemblée nationale
Dans le Midi Libre d'hier, Jacques Domergue, plus que pressenti à la direction de Val d'Aurelle a confirmé qu'en conséquence de sa nomination, il démissionnerait de son siège de député (http://www.midilibre.com/articles/2011/01/14/MONTPELLIER-Jacques-Domergue-1507740.php5).
On attend la confirmation de tout cela. En attendant, la décision n'est pas sans intérêt d'un point de vue politique. Pour la droite, c'est la voie ouverte pour une nouvelle tête de liste aux municipales à Montpellier pour l'UMP. Comme avec son successeur, Olivier Dugrip qui fut nommé recteur, la droite choisit l'exfiltration de son ancienne tête de liste. Après ses 30% aux municipales de 2008, on peut les comprendre. Il reste ceci étant dit à trouver le nouveau leader de la droite montpelliéraine pour 2014. Le chantier n'est pas mince....
Conséquence collatérale, se pose la question du devenir de la 1ere circonscription qui perd son titulaire. La question n'est pas celle d'un siège en plus ou en moins pour la droite. Cela va bien au-delà. Pour la droite, la situation n'est pas simple. Après les conflits UMP / Jeanjean, la 1ere reste un territoire conflictuel. Ceci étant dit, c'est le territoire politique le plus à droite du secteur montpelliérain. Autant dire qu'il s'agit d'une place de choix pour qui se voit en 2014 à la tête de la droite locale. À gauche, ceci étant dit, c'est tout aussi compliqué. Frédéric Bort a tenté de préempter cette circonscription bien avant la mort de Georges Frêche. La situation actuelle du PS fait que sa candidature sera plus que vraisemblablement disputée. Christophe Moralès serait déjà sur les rangs et compte sur le poids de sa section pour emporter la mise. Là aussi, en ligne de mire, la possibilité de renforcer sa position en vue de la prochaine élection municipale de Montpellier.
Ceci étant dit, on risque de ne pas avoir de législative partielle. En effet, tout va dépendre de la date effective de démission de son mandat de Jacques Domergue. S'il ne démissionne qu'en juin, son siège devrait rester vacant jusqu'aux prochaines législatives (10 et 17 juin 2012). Le tout est de savoir si l'UMP estime stratégique d'organiser ou pas une nouvelle partielle. Dans le climat politique national actuel, rien n'est moins sur.