Rénovons le PS en Languedoc

Dès 19h, la tutelle avait convoqué la convention fédérale pour ratifier le texte de l’Egalité réelle. Ce dernier a été majoritairement voté par les sections de la fédération, obtenant plus de 61% des suffrages exprimés, le reste se répartissant entre le vote contre et le vote blanc. Bref, malgré l’appel à voter contre le texte suscité par les pro-Navarro, les militants n’ont pas suivi la consigne. La question a été plus tendue au sujet des amendements. La majorité des secrétaires de sections, majoritairement frécho-navarriste et de moins en moins en phase avec la base militante, nous a rejoué le coup des dernières conventions. On écarte tous les amendements, fruits des débats dans les sections, pour en faire voter un seul dénonçant un texte trop dense « écrit par des bureaucrates parisiens ». C’est vrai, ce ne sont pas des technocrates de l’agglo ou de la région qui l’ont écrit, on peut l’affirmer. Ceci étant dit, le refus d’évoquer tout autre amendement et le choix de celui-ci est profondément débile. En effet, l’amendement en question va directement finir dans la poubelle lorsque se réunira la convention nationale… Autant dire que le climat était tendu. Pradeille s’est vu reproché l’absence d’appareil génital (j’euphémise le propos évidemment) et on a failli en venir aux mains dans la cour… Le plus drôle reste néanmoins à venir. Plusieurs responsables, Vézinhet et Mandroux en tête, ont récupéré les clefs et sont allés visiter le premier étage de la fédération…. Le Saint des saints, l’antre navarresque, … Et là, ébahissement… Des bureaux, des salles de réunion, une bibliothèque ? Que nenni ! Un superbe appartement, trois chambres, grand salon avec cuisine intégrée… Bref, un logement et pas du toc. Pour quel usage ? Là, on attend la réponse de la permanente de service… passablement énervée par ailleurs de l’intrusion! Un militant a osé faire un jeu de mot, évoquant un « abus de bien socialiste » (à ne pas confondre avec abus de bien social évidemment qui est lui une infraction pénale (voyez l’avocat de Bourquin, il vous expliquera)). À qui était destiné l’appartement ? Le 1er fédéral avait droit à un logement de fonction ? Il y avait-il location de l’appartement au profit de tiers ? Une garçonnière ? Bref, avant d’avoir la réponse, on va beaucoup fantasmer ce week-end. En tout cas, j’ai une proposition à faire. Pour la prochaine journée du patrimoine, on fait porte ouverte à la fédération….