Bilan de la réunion de Frontignan du 16 janvier
Le 16, c'était une journée chargée pour les militants PS du secteur puisqu'il y avait deux réunions socialistes. Cela faisait longtemps que l'on avait plus été habitué à telle abondance. J'évoque juste la première pour mémoire. Elle était organisée par la fédération, dans le cadre de son projet de « rénovation », thème des plus mobilisés en ce moment. Cela avait lieu dans cette Mecque du socialisme qu'est la Grande-Motte. J'y serai bien allé pour voir la section de la Grande-Motte, une section qui communique rarement le lieu et la date de ses réunions lors des votes des congrès. La plus intéressante était celle de Frontignan puisqu'il s'agissait pour les minoritaires de la fédération de se positionner par rapport aux futures échéances régionales.
Initiée par Paul Alliès, on a pu y voir Amiel-Donat, ex candidate PS aux municipales de Perpignan, Bouldoire, maire et Conseiller général de Frontignan, Michel Du Plaa, conseiller général de Béziers, Christian Assaf, dir. Cab. de Mandroux, Fabre-Pujol, François Akoum, rep. Hamon dans le Gard… Bref, une soixantaine de personnes pour débattre. Pas la grande foule, mais ce n'était pas le désert. Les chiffres varient selon les organisations, pour la fédé, ils étaient deux, pour Alliès, plusieurs centaines, à chacun de jauger !
Pour faire un résumé du débat :
- Pour ce qui est du cas de la liste Frêche. Il est rappelé d'une part que le PS n'a investi personne. La menace d'exclusions éventuelle, c'est donc du bidon, propos récemment confirmé par Borgel, le secrétaire national aux élections qui a confirmé qu'il n'y aurait pas d'exclusion.
- Personne ne souhaite faire la campagne de Frêche
- Il restait à aborder la question la plus compliquée, celle de la stratégie à adopter au 1er tour. Une majorité se dessine, même si ce n'est pas dit exactement comme cela pour une alliance avec les Verts… si les Verts font des propositions sérieuses.
- Ceci étant dit , quelques divergences sont apparues :
o Dans le Gard, le cas Pastor semble rédhibitoire (il semble néanmoins que Roumégas le pense aussi…)
o Dans les PO, Amiel n'est pas chaude pour une union avec la tête de liste des Verts compagne de Codognès ennemie jurée de Amiel.
o Un militant a dit défendre la posture de Kléber Mesquida qui n'était pas partisan pour partir sur une autre liste
o Quelques-uns étaient partisans d'une liste PS spécifique
Tout cela pour dire en conclusion que rien n'est encore réglé, mais que des pistes sont ouvertes pour une alliance éventuelle. Les derniers sondages qui mettent Revol à 9% pourraient éventuellement rabattre les cartes. L'affaire est donc à suivre…. Mais on est déjà fin janvier !