Rénovons le PS en Languedoc

Alliances départementales : le PRG sort le premier du bois...

 

La semaine dernière, le PRG de l'hérault réunissait son comité directeur fédéral consacré pour l'essentiel aux futures élections départementales. Concrètement, les radicaux ont défini leur ligne, celle d'une potentielle alliance électorale avec le PS. La question, cependant, est de savoir jusqu'à quel point le PS acceptera les revendications des radicaux.

 

En effet, le communiqué du PRG n'y va pas par quatre chemins, annonçant une "petite dizaine de candidats PRG" potentiel. On avait connu les radicaux moins gourmands mais l'appétit vient en mangeant. Le PRG, qui a soutenu la liste Bilhac aux sénatoriales  a été à deux doigts de récupérer un siège de sénateur alors que le PS garde certes son élu mais perd nombre de grands électeurs. Par ailleurs, si le PS perd des adhérents, le PRG en récupère de nouveaux, qu'il s'agisse de Christian Bilhac ou des élus de Mèze. La conséquence est que le PRG demande à participer à des tickets avec le PS sur plusieurs cantons et devrait demander à récupérer les deux sièges du canton de Mèze. On imagine certaines candidatures, telles celles de Thinès à Montpellier ou Brutus à Béziers. Des accords sont envisageables sur le papier. Le point d'achoppement, pour autant, risque d'être le cas du canton de Mèze. En effet, les radicaux sont à la tête de la ville de Mèze, qui, à elle seule, représente plus du 1/4 des électeurs du canton. Ils demandent donc le canton. Or, le conseiller sortant de Mèze est Morgo, nouveau maire de Villeveyrac, membre apparenté du groupe PS au conseil général qui est venu soutenir la liste PS aux sénatoriales. L'ancien élu CPNT n'a jamais été très éloigné du PS et fut d'ailleurs élu conseiller général quand une partie du PS local préféra lui apporter des voix plutôt que de voter en faveur du candidat écologiste soutenu par Piétrasanta qui ne se représentait pas. On comprend bien que dans ces conditions, le cas de Mèze risque d'être compliqué à gérer dans les négociations avec le PS. Le tout est de savoir si les socialistes sont prêts à accepter de lâcher ce canton, ou si, le cas échéant, les radicaux sont prêts à faire l'impasse sur ce canton.

 

Les discussions s'annoncent donc serrées, certains socialistes estimant que les radicaux sont devenus très gourmands, alors que le PS a accepté de laisser aux radicaux la tête de liste aux européennes. D'autres prônent plutôt la nécessité d'avoir des alliés et de limiter les candidatures à gauche. C'est là dessus que compte le parti radical, estimant que moins de partis souhaiteront s'allier avec le PS, plus leur marge de négociation augmentera....

 

 



02/11/2014
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