Le point sur les sondages à Montpellier
Voici le panorama des sondages parus concernant les municipales à Montpellier en incluant celui qui a été diffusé aujourd'hui.
(Pour mémoire le sondage IPSOS d'avril 2013 donnait 8% au FN, 29% à Domergue, 20% à EELV, 8% au FdG, 34,5% pour le PS)
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Nov 2013 (OCP) |
IFOP janvier |
IFOP février |
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NPA |
(avec PC) |
2% |
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Resseguier (FdG) |
10% |
11% |
11% |
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Moure (PS/EELV) |
31% |
32% |
31 % |
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Madjoul (EELV) |
10% |
(avec PS) |
(avec PS) |
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Saurel (DVG) |
11% |
12% |
17% |
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Domergue (UMP) |
22% |
27% |
27% |
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Francis (UDI) |
5% (Brissaud) |
(avec UMP) |
2% |
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Jamet (FN) |
11% |
16% |
13% |
Concrètement, le rapport de forces gauche / droite reste très nettement favorable à la gauche (environ 60/40). en 2014, la droite stagne, la hausse du FN en janvier étant perdue au profit de la droite de gouvernement (UMP / UDI). On note non sans surprise que le lancement de la campagne de Francis est un non-évènement puisque ce dernier plafonne à 2%. On ne serait pas étonné que ce dernier tente de négocier une place sur la liste UMP/UDI.
A gauche, Moure fait la course nettement en tête. Ceci étant dit, on est frappé de voir que l'alliance avec EELV ne lui est d'aucune rentabilité politique. Malgré le ralliement des écologistes, son score reste stable. Pour autant, ce fut un coup politique nécessaire, vu le climat national, de négocier cet accord.
En définitive, la surprise vient de la poussée du FdG et le NPA d'un côté et Saurel de l'autre. Additionnées, ces deux tendances font presque jeu égal avec le PS, une situation inédite. Ce n'est pas très étonnant vu le contexte politique national et les difficultés du gouvernement. On pouvait s'attendre à une perte de voix PS qui se réfugient soit dans l'abstention soit dans un vote protestataire. Mais la nouveauté est celle de Saurel qui émerge durablement comme une marque politique autonome, utilisant un registre "anti-système" assez étonnant. On pourrait dire que le fréchisme se dissocie progressivement à Montpellier : le volet gestionnaire se retrouve incarné par Moure, le registre tribunicien par Saurel.
Ces constats étant faits, la gestion de la situation à gauche est plus complexe que prévue pour le PS. EN 2008, Avec plus de 47%, le PS n'avait même pas la nécessité de négocier, ce qu'il n'a pas fait par ailleurs. En 2014, Le FdG se maintient à un niveau élevé. et Saurel progresse sensiblement dans le dernier sondage. SI ces tendances devaient se poursuivre, Moure est le candidat le plus enclin à gagner. Il devra néanmoins se poser la question de ses alliances au 2e tour.