Elections départementales : une élection à haut risque
On commence aujourd'hui une série de posts sur les prochaines élections départementales. Ces élections sont à haut risque pour le PS. En effet, le contexte politique national ne va pas nous faciliter la tâche pour plusieurs raisons : la première est le désaveu majeur du gouvernement dans les sondages. Le second est l'état de la gauche de plus en plus clivée ce qui rend complexe la question des futures alliances électorales. Mais au-delà de la conjoncture nationale, le département connaît un redécoupage majeur de ses cantons. Nous passons de 49 cantons à 25. Ce découpage est donc d'une ampleur inégalée dans l'histoire du département depuis sa création. Les conséquences de cette situation sont importantes. EN premier lieu, on va devoir gérer, sur une partie des cantons, le fait d'avoir plusieurs élus sortants et que certains comptent bien se représenter. En second lieu, le changement de taille des cantons, notamment en milieu rural, ne va pas faciliter la campagne des sortants, trés majoritairement socialistes. En effet, plus un canton augmente en taille, moins le poids de l'implantation locale va jouer et donc plus les électeurs risquent de voter en fonction du contexte national.
La situation est donc périlleuse. Le Département de l'Hérault est dirigé par le PS depuis 1945. Mais rien ne dit qu'il le restera encore en avril 2015 tellement le contexte électoral est incertain. Autant dire que le parti a tout intérêt à être rapidement en ordre de bataille pour ce rendez-vous majeur. Et c'est peu dire que le chantier qui nous attend est d'ampleur : constitution des fichiers électoraux (notamment sur Montpellier), validation du fichier militant (notamment la question des adhésions en suspens au BFA), dialogue avec nos partenaires électoraux, choix du mode d'investiture, etc... Alors que la circulaire nationale rélative aux élections départementales n'est toujours pas connue, on a déjà de quoi s'occuper !