Conseil fédéral le 13 octobre 2014
Gros conseil fédéral prévu lundi prochain à la fédération socialiste ! A l'ordre du jour notamment, le bilan des sénatoriales, les Etats généraux, le règlement intérieur et la préparation des élections départementales et régionales.
Le bilan des sénatoriales risque d'être un peu animé. Il est vrai que ce n'est que notre troisième défaite de rang après les municipales et les européennes. On nous avait expliqué que la force du frappe du département était irremplaçable. Résultat, la liste PS arrive derrière deux listes de droite, les listes Grand et Commeihnes, en perdant plus de la moitié de son potentiel électoral de 2008 ! Il va falloir peut-être, pour une fois, essayer de tirer les enseignements de tout cela. Pour les municipales, on nous expliquait, en larmoyant, que c'était la faute de Paris, ... là, cela va être plus difficile... Il ne restera plus que l'argument de la dissidence bien évidemment. Il faut juste, du coup, bien se la poser cette question. Si la gestion politique du département passait par autre chose que la guerre entre les mesquidistes et les anti-mesquistes, peut-être que l'on finirait pas se rentre compte que le bateau est en train de couler ! En tout cas, bien heureux celui qui sera capable de me contredire, chiffres à l'appui, sur le fait que si on avait fait un autre choix (en clair Bilhac), on serait arrivé en tête et on aurait eu deux élus.... Et ce n'est pas faute d'avoir tenter de défendre cette position, sans succès, au conseil fédéral. Mais bon, on avait demandé des primaires ouvertes pour les municipales, .... on n'a l'habitude de prêcher dans le désert dans ce parti.
En 2e lieu, on va débattre des Etats généraux et de leurs modalités pratiques. Là, je dois avouer que je suis partagé. En effet, c'est toujours intéressant d'avoir des débats de fond dans ce parti. Ceci étant dit, pour en faire quoi ? En effet, quand on voit que le Gouvernement n'écoute pas une part significative de ses parlementaires, cela nous instille le doute. Et qui plus est, pendant ce temps, toujours rien en vue quant à l'élection par les militants du Premier secrétaire ni de date du congrès ! Du coup, le risque est que les Etats généraux apparaissent comme le cache sexe d'autres débats que la direction ne souhaite pas avoir.
En 3e lieu, on va enfin aborder la question du règlement intérieur ! On en parle depuis le dernier congrès, c'est dire si l'attente a été longue. On va donc définir ce texte fondamental qui a d'abord pour objectif d'éviter de ce pourrir la vie du parti parce que l'on se retrouve face à de nombreux flous juridiques. D'où l'importance d'un débat de fond sur ce texte. On ne peut qu'espérer que cela aboutisse à la mise en place d'une convention fédérale pour examiner les amendements proposés par les sections avant un vote final par les militants.
Enfin, on va attaquer le dur avec la question des départementales et régionales. Pour tout dire, le coeur du débat, ce sera les départementales, calendrier oblige. Et c'est peu dire que les problèmes à régler sont de taille. On doit d'abord décider de la manière de voter. Soit on votera pour les 4 candidats (2 titulaires, 2 suppléants), soit on votera pour un ticket homme et un ticket femme. Il me semble qu'au regard de la philosophie de la loi, le plus cohérent serait la première solution. Quitte à proposer un duo de titulaires, autant faire en sorte de voter pour ce duo qui va devoir faire campagne ensemble et le cas échéant gérer le canton ensemble.... Mais au delà, les questions vont être nombreuses : d'une part, quel est l'avancement des négociations avec les partis de gauche ? Quels cantons est-on susceptible de laisser au front de gauche ou à EELV ou aux radicaux ? D'autre part, quels seront les fichiers électoraux sur Montpellier vu l'ampleur du découpage. IL y a six mois, quand j'ai posé la question, Hussein m'a expliqué qu'il était urgent d'attendre... Je vois cela... Ma crainte, quand même, c'est que l'on ait les fichiers que très tardivement, ce qui ne va pas forcément faciliter, si c'était le cas, la sérénité de la campagne d'investiture... Restera ensuite la question des régionales. Mais là, le calendrier nous renvoie plus loin, à l'automne 2015. On a encore le temps d'y réfléchir !