Une liste régionale toujours pas calée...
En juillet, le PS de l'Hérault a investi sa liste pour les élections régionales, consacrant la large victoire d'Hussein Bourgi qui l'a emporté face à deux listes concurrentes. On pensait que le plus dur était fait.... on était bien optimiste.
En effet, entre temps a eu lieu la négociation avec les radicaux. Baylet a joué au poker menteur, profitant de l'annonce de la candidature Saurel. En bref, son discours était : si on ne négocie pas à mes conditions, je pars seul ou avec Saurel. Soyons clairs, il était peu probable que les radicaux partent seuls et Saurel ne souhaitait pas une alliance avec le Parti radical. Mais peu importe, puisque Baylet a obtenu ce qu'il désirait du PS, la place de numéro 2 pour sa protégée et plusieurs têtes de listes départementales. Et comme nous l'expliquions en juillet dans un post précédent, c'est celle de l'Hérault qui a été choisie en Languedoc-Roussillon. Il faut dire que le Gard, les PO et l'Aude ne souhaitaient pas lâcher, ne restait donc que notre département pour finaliser l'accord, ce qui fut fait. Cette liste ne sera officialisée que dans une dizaine de jours mais d'ores et déjà on peut annoncer que la tête de liste sera Virginie Rozière, la députée européenne radicale et non plus Hussein Bourgi, relégué en deuxième position. Pourquoi pas un accord avec les radicaux ? Il est quand même cher payé.
Enfin, au-delà du seul cas des radicaux, des négociations sont aussi en cours avec d'autres composantes politiques de la gauche (Piétrasanta, les communistes réformateurs, etc...). Et la question n'est pas simple à traiter. En effet, ces alliés traditionnels du PS ( ou plus précisément de Georges Frêche) sont désireux de partir avec le PS. Mais la question n'est pas encore tranchée dans notre parti ou deux lignes s'affrontent : la première souhaite le spectre d'alliances le plus large au premier tour pour ne pas se faire décrocher face au FN et à l'UMP. La seconde souhaite avoir un maximum de socialistes sur la liste du 1er tour, pour satisfaire l'angoisse existentielle des candidats investis mais surtout parce qu'ils pensent que les négociations d'entre deux tours vont être très dures avec EELV/le FdG et qu'il faudra lâcher beaucoup de places. Dès lors, on comprend bien que les discussions sont encore loin d'être closes, surtout avec des sondages publiés qui donnent le PS gagnant mais pas forcément si simplement que cela.
I faudra donc attendre un peu pour connaître l'ensemble des colistiers de la liste PS et la place de chacun sur la liste. Au bas mot, ne pas attendre de liste avant une dizaine de jours.