Montpellier : Le PS en ordre dispersé face à Saurel
Les jours passent, la situation change peu sur Montpellier. On tourne toujours autour du pot autour de la situation municipale. Une situation qui ne mécontente pas Saurel qui profite de l'aubaine pour continuer ses débauchages individuels. Les derniers en date sont significatifs puisqu'il recrute une nouvelle conseillère municipale, la propre fille d'André Vézinhet, Véronique Perez et deux cadres dans son cabinet, l'ancien secrétaire fédéral Fabien Nicolas et le propre conseiller politique d'Hussein Bourgi, Jean-Pierre Foubert. Une situation qui est loin d'être nouvelle puisque François Delacroix était déjà rallié à Saurel alors que la secrétaire de MOntpellier 3 avait aussi franchi le Rubicon.
Malgré quelques questions en conseil fédéral sur ce sujet, la direction fédérale s'en tient toujours, comme ligne politique, au silence radio. Face à cette absence officielle de position, pourquoi s'étonner que les socialistes locaux abordent la question Saurel en ordre dispersé ? De fait, nous avons au moins trois types de position défendues dans le parti sur Montpellier et la métropole :
- Ceux qui estiment que le PS est dans l'opposition municipale et doit combattre Saurel pour reprendre la mairie
- Ceux qui estiment qu'il est encore trop tôt pour se positionner sur la question et qui attendent pour trancher la manière dont vont se passer certains enjeux (les régionales, les négociations autour de la métropole).
- Ceux qui estiment qu'il faut s'allier avec Saurel.
Ces différentes positions expliquent les positions divergentes que l'on peut voir dans le Parti. Pour prendre un exemple, une partie des élus PS ont voté contre le budget,l'autre s'est abstenue. Par contre, tous ces élus sont dans le groupe majoritaire de Saurel à la métropole ! Une chatte n'y retrouverait pas ces petits et il est évident qu'il n'est pas simple d'expliquer la situation à nos électeurs. En attendant,tant que le PS n'aura pas de véritable stratégie sur le ville et la métropole, il nefaudra pas s'étonner qu'on ne fasse que regarder les trains passer.... et que chacun joue sa propre partition.