Le ménage à la fédération ... mais il est mal fait !
Abdi El Kandoussi, président de la commission fédérale des conflits, a été averti, trois heures avant la tenue de la dernière réunion de la commission qu'il n'était plus désormais à la tête de cette dernière. Bien évidemment, cette décision d'Hussein Bourgi doit se comprendre comme une réaction au soutien avéré d'Abdi à la candidature de Philippe Saurel à la mairie de Montpellier.
Le problème, ceci étant dit, n'est pas de sanctionner le soutien d'Abdi à Saurel. Le problème c'est qu'il faudrait encore des bases juridiques pour motiver cette décision. Or, rien ne permet, dans nos statuts, de remettre en cause la désignation du président de la Commission des conflits puisque cette dernière résulte du vote du congrès fédéral. La seule exception qui pourrait justifier cette décision, c'est un acte de dissidence. Mais la définition de cette dernière est quand même clairement définie. Il faut un acte de candidature officiel et, dès ce moment, un soutien avéré. Or, nous sommes quand même très loin de la date de dépôt des candidatures qui n'aura lieu qu'en février 2014. On sanctionne donc une intention et non un acte, une vision très surprenante du droit. Pour tout dire, je ne suis pas très étonné de ce type de décision puisque lors du dernier conseil fédéral Hussein Bourgi avait déjà annoncé le renvoi en commission des conflits d'un militant de Clermont ayant annoncé qu'il se présenterait contre le maire PS investi par la section. Dans ces deux cas de figure, les deux militants peuvent être rassurés, puisqu'ils ne peuvent que gagner un recours contre une éventuelle décision, en tout cas tant qu'ils n'ont pas officiellement déposé leurs candidatures.
Mais ce qui est le plus surprenant dans tout cela, c'est que l'on a du mal à comprendre la logique des raisonnements fédéraux. Pourquoi vouloir exclure à Clermont mais ne pas le faire pour Abdi (qui n'est que destitué de sa présidence) ? Pourquoi ne pas le faire à Agde, à St Mathieu voire même avec Saurel à Montpellier. Il faut avouer que c'est même surprenant...
ON marche donc quand même beaucoup sur la tête.... et on souhaite bien du courage à Geneviève Tapié qui s'est vue choisir par H. Bourgi pour prendre la présidence d'une commission qui risque fort d'être contestée dans sa composition.