Groupes PS : normalisation en vue
Les élus du Parti doivent appartenir au groupe PS de la collectivité dont ils sont membres. Cela semble une évidence statutaire, mais plusieurs contextes locaux ont abouti à voir des situations assez hétérodoxes. C'est le cas pour l'un de nos parlementaires, le sénateur sortant Tropéano membre du groupe radical au Sénat. C'est le cas à Montpellier où les 2/3 des élus PS du conseil municipal ne sont pas membres du groupe socialiste. Cela risquait d'être aussi le cas au conseil régional.
Ces situations sont en train d'être résorbées. Tropéano se représente au Sénat, mais sur une place non éligible. Au conseil municipal de Montpellier, la situation est en train de se décanter. En effet, Jean-Pierre Moure restait président du groupe PS/EELV qui s'était réduit au minimum, c'est à dire 2 élus PS et un élu EELV. Or, il vient de démissionner et les trois membres ont désigné Patrick Vignal pour lui succéder. Dès lors, l'obstacle Jean-Pierre Moure étant levé, on ne voit pas ce qui va empêcher les élus membres du PS de se retrouver enfin dans un même groupe. On va enfin sortir d'une situation qui n'a que trop duré. Il ne restait donc que la question épineuse du groupe PS au conseil régional. Ce dossier a toujours été compliqué puisque depuis 2010, le groupe est présidé par un exclu du PS qui, par ailleurs, a été attaqué devant les tribunaux par le PS. Mais là aussi, la situation est en train de se normaliser. Hier soir, en effet, l'ensemble des élus PS du groupe du conseil régional a décidé de démissionner du groupe. ON aurait pu s'attendre à ce que les derniers fidèles de Navarro décident de rester avec lui, ce qui lui aurait laissé une présidence de groupe. Mais Navarro aurait laissé ses troupes partir vers le nouveau groupe qui sera vraisemblablement piloté par Verdier. Dès le 29, nous aurons donc un groupe politique PS dirigé par un élu PS. C'est fou, non ?