Rénovons le PS en Languedoc

Conseil fédéral du 14 novembre

Jeudi soir a eu lieu le conseil fédéral. L'ordre du jour initial était la ratification des candidats investis en octobre comme 1er des socialistes, la notification de trois saisines de la commission des conflits et un débat sur la réforme des rythmes scolaires. Dans les faits, l'ordre du jour a été plus conséquent.

 

Le conseil a en effet débuté par un hommage à Alexis Bianciotto avec la présence de sa famille et de militants de sa section. Laurent Pradeille, l'un de ses proches, a pris la parole pour rappeler la personnalité d'Alexis et ses engagements.

 

Nous avons ensuite abordé la question des investitures pour les communes de moins de 20 000 habitants. Pour celles de plus de 20 000 habitants, ce n'est en effet qu'hier que la convention nationale a ratifié les investitures de Jean-Pierre Moure à Montpellier, Jean-Michel Duplaa à Béziers, André Lubrano à Sète, Philippe Moissonnier à Lunel, Andrien Terribile à Agde et Pierre Bouldoire à Frontignan. Les investitures des villes de - de 20 000 habitants ont bien évidemment été votées à l'unanimité. Deux communes n'ont pas fait l'objet d'un vote, St Mathieu et Grabels puisque des recours ont été déposés.

 

Hussein Bourgi en a profité pour faire un point d'info sur la future liste des européennes, évoquant le fait que les 1ers fédéraux des 3 régions du sud-ouest ont opté, à l'unanimité, pour une tête de liste en faveur d'Eric Andrieu et une présence aux 3 premières places d'un représentant des 3 régions. Bien évidemment, l'optique était d'éviter un parachutage, celui d'Emmanuel Maurel, venu d'Ile de France. Au final, la décision nationale de samedi a été de proposer en tête de liste une candidate PRG, le 2e de liste étant Eric Andrieu. On attend maintenant de connaître la liste présentée aux militants le jeudi 21 octobre. D'ores et déjà, la motion 4 appelle a voter contre.

 

Pour ce qui est de la saisine de la commission des conflits, on retrouve les situations locales de St Mathieu et Grabels plus un cas à Clermont-l'Hérault. Dans cette dernière situation, Hussein a décidé de saisir la commission suite à la volonté d'un militant d'être candidat contre le maire sortant investi par la section. On attend de voir ce que cela va donner mais la démarche est assez surprenante. En effet, il est difficile d'exclure quelqu'un tant qu'il n'a pas officiellement déposé sa candidature, ce qui ne devrait arriver qu'en février 2014. Enfin, ces informations ne donnant pas lieu à débat, j'ai quand même interpellé Hussein sur la cas Azdine Douair. Puisqu'on avait estimé que l'attitude de ce dernier était suffisamment inqualifiable pour l'empêcher de participer aux primaires, j'expliquais que j'avais du mal à comprendre qu'on ne transmette pas son cas à la commission des conflits. Il me semblait en effet que cela n'était pas très cohérent. Hussein m'a alors expliqué que je n'avais qu'à saisir la commission des conflits ! J'ai cru rêver un instant....

 

Enfin, nous avons eu droit à un débat de politique générale. Pour une fois qu'on parle politique au conseil fédéral, on allait pas gâcher le plaisir ! Ce fut donc l'occasion d'un débat sur le contexte politique national, l'action du gouvernement et l'attitude de la droite. Bien évidemment, les militants ont été appelés à faire bloc et à défendre l'action du gouvernement face à la radicalisation de la droite. Plusieurs intervenants ont participé au débat, notamment Christian Assaf et Fanny Dombre Coste, les deux seuls députés présents. M. Calvo est intervenu pour rappeler aussi nos promesses de campagne et l'inflexion de la ligne du gouvernement à ce sujet. Je suis pour ma part intervenu que dire pour défendre la ligne du gouvernement, faudrait-il encore qu'il y en ait une, qu'on nous l'explique et que le gouvernement la tienne. Concrètement, la rigueur budgétaire, ce n'est pas pour moi un objectif ou un projet de société. Au mieux, un outil...

 

Enfin, nous avons eu un débat sur la réforme des rythmes scolaires avec nos camarades maires de Jacou (R. Calvat) et Péret (C. Bilhac) qui ont présenté la mise en oeuvre de la réforme dans leur commune et du succès rencontré auprès des usagers. L'adjoint aux écoles de Montpellier, Jean-Louis Gely a présenté les réflexions intéressantes menées par la mairie de Montpellier.

 

Un conseil qui a duré plus de 3 heures, ce qui n'a pas permis d'en arriver aux questions diverses, notamment celles qui sont liées aux futures élections municipales. Ce n'est donc que partie remise.

 

 

 

 

 



17/11/2013
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