Rénovons le PS en Languedoc

En route pour la 3e mi-temps...

 

La nouvelle assemblée régionale se réunira le 4 janvier à Toulouse pour élire le nouvel exécutif. Carole Delga a encore un peu de temps devant elle pour définir ce dernier. La complexité est double. Il va falloir définir le périmètre des délégations attribuées aux alliées puis celles du PS. Or, le fromage s'est réduit avec la fusion. Désormais il n'y aura que 15 vice-présidents pour la nouvelle région, soit deux fois moins qu'avant la fusion.

 

 

Il faut donc conclure (ou l'appliquer s'il est déjà conclu) un accord de gouvernement avec nos alliés du premier tour (radicaux voire MRC) et ceux du 2e (EELV, Front de gauche, etc..). il faut aussi distribuer des délégations au sein du PS. Pour simplifier les choses, Delga souhaite que tout département ait une vice-présidence. Comme il y a 13 départements, cela fait 13 vice-présidences affectées à un département plus deux autres vice-présidences.

 

Sur ce total de 15 VP, on sait déjà que les radicaux en ont obtenu 3, et on sait pas ce que pourrait recueillir le MRC. Il reste maintenant à savoir combien la liste Onesta en aura. Actuellement, Onesta cherche à obtenir la présidence de l'assemblée, Delga gardant la présidence de l'exécutif. Bref, il aimerait bien voir mis en oeuvre le modèle institutionnel qui n'existe aujourd'hui qu'en Corse. Carole Delga a fermé la porte à cette hypothèse. Onesta ne semble pas vouloir céder mais on l'imagine mal aller au clash avec le PS. On pense plutôt que tout cela finira par une négociation sur le nombre de vice-présidences pour la liste Onesta.

 

Si les négociations sont finalisées avec Onesta, cela nous amènerait à 3 ou 4 postes pour les colistiers de ce dernier. Cela nous laisse entre 8 et 9 VP PS. Cela promet une sérieuse concurrence... Delga va devoir gérer l'importance respective des départements en terme démographique, le niveau des scores atteints dans ces départements, l'importance des fédés et les lobbyings des uns et des autres plus le nombre de VP sortants qui souhaiteraient bien le rester et enfin, l'équilibre entre les deux anciennes régions. Autant dire que les vacances, c'est pas encore pour aujourd'hui.

 

Pour ce qui est de l'Hérault, on sait qui ne sera pas VP. Ce sont les deux parlementaires, Rozière et Assaf. Rozière est députée européenne, Assaf député. Par ailleurs, il se murmure que ce dernier guignerait plutôt la présidence du groupe socialiste à la région.

 

Il reste 15 candidats potentiels, PS ou alliés. Et le choix est ouvert. On a plusieurs VP sortants (Lubrano ou Négrier par exemple), on a le 1er fédéral qui en crève d'envie, on peut aussi  miser sur des nouveaux ou alors choisir un partenaire politique (radical, communiste, EELV ou Front de gauche). Il va maintenant falloir attendre quelque peu pour connaître le sort des uns et des autres. Cela dépendra des négociations avec Onesta mais aussi du nombre de VP attribués à l'Hérault. ON a pour nous l'importance démographique du département. Par contre, ce qui joue contre nous, c'est la faiblesse du score du PS dans l'Hérault, le plus mauvais des 13 départements. Tout dépend ou Delga mettra le curseur.

 

Enfin, pour ceux qui ne seront pas VP, du courage, il reste quelques fromages à se répartir en dehors des vice-présidences. C'est notamment le cas des satellites.



15/12/2015
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