Rénovons le PS en Languedoc

Retour sur le film "Le président"

 

Le film sur la campagne de Georges Frêche va achever sa 2e semaine de diffusion. Il ne va pas rester longtemps à l'affiche vu le nombre actuel de spectateurs. 15 spectateurs à la séance à laquelle j'étais au Gaumont de Montpellier. Si vous voulez aller le voir, il ne faudra pas trop tarder.... ou attendre la diffusion télé.

 

Le film fait un peu penser à "Strip Tease", l'ancienne émission de France 3. Le réalisateur sait se faire oublier derrière la caméra pour montrer de manière crue la réalité du pouvoir présidentiel.

 

Ce n'est pas une anthologie ni une vision complète du système Frêche. La seule chose qui est montrée c'est Frêche et son état-major de campagne pendant l'élection.

 

La première chose qui frappe dans le film, c'est l’ambiance « fin de règne ». On sent Frêche fatigué, avec de grands moments d’absence, très souvent répétitif dans ses propos. L’autre aspect est le rôle de son équipe de campagne. Dir cab, dir com, publicitaire sont au cœur de la campagne. Autour d’eux, l’équipe administrative (Cugnenc notamment) est plus distante. C’est normal, c’est une période électorale. On est frappé de voir l’omniprésence du trio qui est toujours à tenter de cadrer le patron (petites notes, cadrage des conférences de presse, etc…).  Même si, à quelques moments, on sent que cela gonfle Frêche, c’est quand même une pratique quasi-quotidienne de la campagne.

 

Au-delà des traits connus du caractère de Frêche et de son système, l’intérêt du film est ailleurs. Il est de montrer quelques éléments intéressants de la campagne. Le premier est le choix, bien avant la décision du national de lancer Mandroux et d’exclure les colistiers de Frêche, de choisir de faire une campagne autour seulement du nom de Frêche, en excluant tout logo politique. Le second est le choix d’une stratégie de communication à l’échelle nationale, excluant les compétiteurs locaux. Et c’est là qu’il lui est proposé de faire son bouquin pour rénover la gauche nationale.

 

Quelques scènes méritent le détour. La journée « pied-noir » à Montpellier notamment rappelle ce que fut le deal Frêche / Rapatriés sur Montpellier (on comprend mieux le fameux musée de l’histoire de la France en Algérie). On peut s’interroger par ailleurs sur la fameuse rencontre avec une entreprise alors qu’il s’agit de BRL dont la Région est propriétaire !



27/12/2010
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