Rénovons le PS en Languedoc

les prochaines régionales déjà en débat....

 

La loi n'est pas encore définitivement votée mais on s'oriente à grands pas vers la future région Languedoc-Roussillon / Midi-Pyrénées. D'ici les vacances de Noël, on devrait donc être définitivement fixé sur la question. Ce calendrier n'empêche pas, pour autant, que le questionnement sur les futures listes aux régionales taraude de manière intense nos responsables politiques, qu'ils soient nationaux, régionaux, ou locaux. Il faut dire que les investitures devraient avoir lieu en juin 2015, c'est à dire dans un peu plus de 6 mois.

 

La première des questions est la future tête de liste régionale. Et ce n'est pas la question la plus simple à trancher, puisque nous avons deux présidents PS sortants et plusieurs autres postulants potentiels à la fonction. Dans ce panel, nous avons déjà un candidat en moins puisque la situation de Kader Arif devrait l'exclure de la compétition. Concernant les présidents sortants, les situations sont très différentes. Alary a comme handicap d'être élu d'un département qui se pose la question de quitter la région. Ce n'est pas la situation la plus confortable pour s'imposer. L'autre président, Martin Malvy pourrait souhaiter repartir, ce qui sera possible si le PS décide de ne pas appliquer son principe de non cumul dans le temps de trois mandats exécutifs. Enfin, plusieurs autres candidats pourraient se positionner. En LR, les prétendants potentiels ne devraient pas être nombreux. On peut citer Eric Andrieu, mais aussi Ségolène Neuville, secrétaire d'Etat, et l'une des proches de Bourquin. Mais le plus gros du contingent devrait venir de Midi Pyrénées, région qui a beaucoup plus de poids politique avec Carole Delga, secrétaire d'Etat et Philippe Martin, président du conseil général du Gers et ancien ministre sans oublier Jean Glavany, ancien ministre lui aussi. Bien évidemment, en cas d'accord possible avec les radicaux, on n'oubliera pas Sylvia Pinel, actuelle ministre et Jean-Michel Baylet, la patron des radicaux et lui-même président de conseil général. On le voit, la concurrence promet d'être plus rude que pour les départementales, ce d'autant plus que tout le monde a compris que l'Etat souhaite renforcer le pouvoir des nouvelles régions avec de nouvelles compétences transférées principalement par le département.

 

Mais, au delà de la question de la tête de liste pour les régionales, certains se positionnent déjà sur les futures listes départementales. C'est particulièrement net dans l'Hérault. Plusieurs sortants souhaitent y retourner, ce d'autant plus qu'ils ont accepté de débarquer Navarro alors que la plupart d'entre eux étaient ses anciens soutiens. A ce total, il faut ajouter certains candidats qui ont choisi de faire l'impasse sur les départementales pour se positionner pour les régionales et ceux qui ont perdu aux municipales. Enfin, la génération des quadras elle-même ne désespère pas de s'imposer sur la liste. C'est dire donc qu'il y a du monde au balcon, surtout du côté des hommes. On peut citer les noms qui font échos dans les débats en ville : Bourgi, Assaf, Denaja, Lubrano, Zemmour, Pradeille, etc... Le problème, c'est que le nombre de places est limité. En 2010, Frêche avait exfiltré des Héraultais dans les départements voisins. Cela ne sera pas le cas en 2015. En cas de victoire, peu importe, il suffit d'être dans les 2 premiers tiers de la liste. La question se pose en cas de défaite puisque là, il faudra être dans les 6 premiers. Pour les hommes, cela veut dire dans les trois premiers hommes. Autant dire que les places vont être chères, sans oublier par ailleurs qu'il y a de fortes chances, cette fois ci, que le PS fasse alliance, entre les deux tours avec d'autres listes. Autant dire que les relations vont se crisper entre les différents protagonistes....



23/11/2014
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