Rénovons le PS en Languedoc

Le parti en convalescence : vers un coma dépassé ou vers un nouveau départ ?

Heureusement que l’on les médias parlent de la vente de Solférino depuis ce matin. On a la preuve matérielle que le PS bouge encore… Il faut dire que l’on s’est donné beaucoup de mal pour ne pas exister médiatiquement depuis la branlée des élections présidentielle et législatives. Le groupe PS à l’Assemblée s’appelle désormais le groupe Nouvelle gauche. Un choix très provoc quand on sait que la Nouvelle gauche était le nom d’une des composantes fondatrices du PSU, un parti aux résultats électoraux crépusculaires. Pour corser le tout, le 1er secrétaire a choisi de se mettre provisoirement en retrait et a fait valider un aéropage digne de l’armée mexicaine. 28 dirigeants au lieu d’un. C’est une aubaine. Mais le problème c’est que l’on est devenu inaudible.  Au-delà de la difficulté à visualiser un interlocuteur, le problème de fond est voulu faire la synthèse avant la synthèse … On fait le dos rond et on met toutes les tendances autour de la table. Initiative louable, mais politiquement déroutante tant cette direction a du mal a définir un projet commun. Bien évidemment, comment voulez-vous, dans ces conditions que les gens entendent le message du PS… si le PS n’est pas capable d’en avoir un. On a donc une direction de transition  qui expédie les affaires courantes dans l’attente du congrès. Mais, le paradoxe, c’est que l’on a jugé urgent de reporter le congrès de 6 mois. Autant dire que ce choix est loin de faciliter la lisibilité du PS dans le champ politique.

Pour simplifier le tout, le parti demande aux militants de voter le 28 septembre prochain sur une feuille de route. Nous reviendrons sur le contenu de cette dernière prochainement mais il y a quand même peu de chances que cette feuille de route sorte rapidement le PS de l’ornière. Or, le PS est loin d’être mort. Le contexte politique lui redonne un espace. EN Marche sort progressivement de ses ambiguïtés et l’état de grâce pour Macron a déjà du  plomb dans l’aile. La droite se remet difficilement d’avoir perdu une élection imperdable et de se faire aspirer une partie de son programme économique. La gauche est atomisée et divisée. Il y a un espace pour le PS dans cette configuration. Il faut juste définir une ligne politique, un projet de gestion, une équipe qui le porte et un mode de vie collectif. Le chemin va être encore long. Mais plus on attendra, moins on n’aura de chance d’y arriver.

 



21/09/2017
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