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Fusion régionale : vers la future organisation régionale

 

Lundi 18 aura lieu, à Toulouse, la première session de la région depuis l'élection de Carole Delga. Cette dernière est désormais entourée de son équipe dirigeante avec un nouveau directeur de cabinet, Loïc Blondiau, et un nouveau DGS, Simon Munch qui occupait le même poste en région Pays de Loire.

 

La région va donc pouvoir commencer à travailler et mettre en place son mode de gouvernance puis attaquer le grand chantier de la fusion régionale. Pour ce qui est de la gouvernance, Delga a finalement décidé de ne pas augmenter les indemnités régionales. Symboliquement, une mesure bienvenue. Politiquement, cependant, il est dommage de ne pas l'avoir annoncé dès son élection plutôt que de le faire après plusieurs présidents de droite.  Au menu du 18 janvier, on devrait avoir une nouvelle salve de nominations, notamment dans les différents satellites régionaux (Montpellier Events, Sud de France, LR aménagement, etc..).

 

Enfin, le 18, c'est aussi le point de départ de la mise en oeuvre concrète de la fusion régionale. Unes question essentielle parce qu'on aimerait bien y voir plus clair, question essentielle même pour les usagers, partenaires et agents de la région. L'arrive du nouveau DGS va permettre den connaître la ligne choisie. Ceci étant, il ne faut pas se faire d'illusion. Cette fusion va prendre du temps. Elle se fera donc pas étapes. Il va falloir aborder la question du régime indemnitaire mais cela risque fort de se passer relativement bien,avec un alignement par le haut, c'est à dire vers celui de Midi Pyrénées. Il va falloir aussi réfléchir à l'organisation territoriale de la région et l'affectation géographique des agents. Là dessus, la majorité des agents, ce sont les TOS dans les lycées. Ils ne devraient pas connaître d'évolution de leur situation. Il peut en être autrement des autres services de la région. En effet, Montpellier gardera l'essentiel de ces agents régionaux mais certains cadres vont peut-être devoir se repositionner ou partir à Toulouse. Mais on peut aussi imaginer que la région décide de se rapprocher des usagers et territorialise une partie de ces services. C'est ce qu'avait déjà fait Midi Pyrénées pour la formation professionnelle, c'est ce qu'annonce le présidence de la région Alsace-Lorraine-Champagne Ardennes. Enfin, il va falloir définir des référentiels communs aux deux anciens conseils régionaux. Cette question essentielle ne va pas être la plus simple à gérer. En effet, les cadres de LR vivent un peu la fusion comme une OPA agressive de leurs homologues de Midi Pyrénées. Il est vrai que les ces derniers ont depuis longtemps travaillé cette question de la fusion quand Cougnenc faisait le black out en Languedoc-Roussillon. Il est vrai aussi que les cadres de Midi Pyrénées ont assez vite compris que le leadership politique était au point mort en Languedoc Roussillon. Face à cette réalité, le choix d'un DGS extérieur aux deux anciennes régions n'est pas forcément une mauvaise idée pour dépasser ces clivages. Mais au-delà, la vraie difficulté , ce sera  surtout la fusion entre deux collectivités aux cultures de gestion aussi différentes que Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées. La première était très marquée par un mode de gestion très descendant, un schéma caractérisé par de nombreuses organisations satellites et beaucoup d'opérations gérées en direct par la collectivité. Pour dire les choses simplement, Midi Pyrénées est  l'antithèse de ce modèle. On mesure l'ampleur du chantier....



16/01/2016
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