Rénovons le PS en Languedoc

Europe : on prend les mêmes et on recommence....

 

Finalement, quand on regarde les résultats du référendum britannique, comment ne pas mettre ce résultat en parallèle avec ceux du référendum de 2005 ? Des partis de gouvernement et des élites marginalisées par un vote plus populaire allant de l'extrême droite à l'extrême gauche. On comprend mal pourquoi il n'a jamais été pris en compte cette dynamique qu'avait alors connu la France et la montée en puissance d'un euroscepticisme qui traverse aujourd'hui de nombreux pays. On peut difficilement comprendre l'autisme des institutions européennes mais aussi de nos principaux acteurs politiques nationaux. Se limiter à expliquer que le sens de l'histoire était non négociable, à dénigrer toute position alternative, à marteler des arguments d'autorité, on voit bien où cela mène. La crise de légitimité des élites ne pouvait qu'amener à réduire la portée de ce type d'argumentaires.

 

Mais le pire, ce serait qu'on nous applique la double peine. A défaut de mea cupla, à défaut de comprendre que le non à l'Europe, ce n'est pas que des nationalistes mais aussi pour beaucoup des gens qui ne comprennent pas ou ne se retrouvent pas dans un projet européen qui devient de moins en moins compréhensible. Et le risque majeur, si on continue dans cette voie, c''est d'aboutir à renforcer le nationalisme à tout crin. Autant dire, dans ce contexte, qu'il devient urgent que nos élites assument la situation et apportent des solutions aux questions posées. Ce n'est pas en essayant de ne pas avoir de nouveaux référendums que le problème sera réglé. C'est d'abord en donnant le sentiment que l'Europe peut être efficace, aussi sociale qu'économique et en rebâtissant un destin commun. Il serait enfin temps que le PS se réapproprie ce projet...



24/06/2016
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