Rénovons le PS en Languedoc

Conseil fédéral du 11 avril 2014

le 11 avril dernier, le premier conseil fédéral de l'année s'est tenu à la fédération. Prévu à 18h, il s'est achevé après 22h. Autant dire que les débats furent intenses, 4 heures durant.

 

En prologue, Hussein Bourgi retraça l'investissement de la fédération ces 6 derniers mois. Une présentation fastidieuse qui dura plus d'une heure. Il fait dire qu'il fait rarement synthétique et que cela faisait longtemps que nous n'avions pas eu droit à un conseil fédéral, le dernier datant de novembre 2013. Au delà de la présentation de l'appui matériel, financier et politique apporté aux candidats, Hussein fit le bilan de ces municipales, expliquant, chiffres à l'appui que le parti se maintenait dans le département, perdant quelques communes mais en gagnant aussi d'autres. Pour tout dire, la présentation aboutissait à dire que dans les grandes villes, le PS se maintenait. Le problème c'est que cette vision est parfois vraie, mais parfois totalement erronée (vraie pour Béziers, fausse pour Montpellier, Lunel, Sète). Tout dépend de ce que l'on compte.... Le problème, pour comparer 2008 à 2014, c'est que la configuration n'est pas forcément la même. Mais bon, passons... Enfin, il en arriva à Montpellier. Et très rapidement, il expliqua qu'en fait, on l'avait mal compris et qu'il avait milité pour des primaires ouvertes dans des stratégies de couloirs dont il a le secret.... On croyait rêver ! Bref, tout cela, c'était de la faute aux méchants parisiens qui nous avaient imposé leur vision des choses. On doit donc considérer que la fédération n'a aucune responsabilité dans tout cela. Pourquoi être sorti de la tutelle finalement ? 

 

Pour finir, il a expliqué, de manière très contorsionniste, pourquoi le conseil fédéral ne s'était réuni depuis novembre et appelé à rénover le parti, proposant notamment deux forums militants, un débat sur le règlement intérieur.... bref, des propositions de rénovation proposés lors du congrès il y a deux ans et qui renteraient en application bientôt (enfin, on l'espère)

 

Enfin, la question des futures élections européennes est évoquée, avec un calendrier de manifestations.

 

Dans l'assistance, deux heures durant, la salle a pu s'exprimer. Le plus gros du morceau a porté sur Montpellier, ce qui a plutôt gonflé les non montpellierains pour tout dire... En gros, pour schématiser rapidement, on a vu s'opposer deux lignes, celle des partisans de Delafosse, celle des partisans de Moure. Les premiers en sont revenus aux conditions de déroulement des primaires, ont tapé sur l'organisation de la campagne, les décisions prises notamment durant l'entre-deux-tours. Les seconds ont défendu Moure et on a notamment assisté à un débat sur la nature du vote Saurel. Bref, un débat pendant lequel on a pu voir la tendance pro-Delafosse se positionner pour prendre le leadership local face aux partisans de Moure.

 

Le débat fut dense et je ne saurais tout rapporter. Lacombrade est intervenu, au nom de Militer Autrement, pour rappeler que l'on a pas attendu la défaite pour parler de rénovation et que c'était assez frappant de voir combien aujourd'hui tout le monde souhaitait ardemment cette dernière. Pour la part, j'ai trouvé dommage qu'il faille des défaites pour qu'on applique l'un de nos principes, le non cumul. J'ai par ailleurs évoqué l'absence de la fédé pour réguler les conflits locaux que nous avons pu avoir, conflits qui ont chaque fois donné lieu à des défaites, à une exception près (St Mathieu). Ailleurs, ce fut la Bérézina (Pézenas, Marseillan, Agde, Lunel, Clermont, etc...). Enfin, j'ai demandé quelle était la situation d'Antonmattei à Agde. Hussein m'a répondu qu'elle avait démissionné du parti fin 2013. L'une des dernières interventions, la plus construite, fut celle de JM Duplaa qui, notamment, mis les pieds dans le plat en évoquant les prochaines élections départementales et en rappelant que Valls ayant rétabli le seuil de 12,5 des inscrits, l'émiettement de la gauche allait l'éliminer au premier tour. cette réalité, cumulé au redécoupage des cantons, entraîne un risque, celui de la perte du département en 2015. Cette situation est d'autant plus complexe que Montpellier connaît une gauche très divisée.

 

Bref, un conseil essentiellement consacré aux élections. Il reste désormais à traiter, lors du prochain conseil toutes les autres affaires en instance.

 

 



23/04/2014
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