Rénovons le PS en Languedoc

Conseil fédéral du 7 juin

 

Hier soir avait lieu à Montpellier un conseil fédéral dont voici le compte-rendu : 

 

Quatre questions étaient à l'ordre du jour, la création de 2 nouvelles sections, les votes d'investiture des 1ers socialistes du mois de mai, la question des primaires ouvertes et le salariat du 1er Secrétaire Fédéral. En préambule, un hommage a été rendu à Pierre Mauroy et les membres du conseil fédéral ont fait une minute de silence.

 

2 nouvelles sections demandent à être créées, l'une à Bessan, l'autre à Sauvian (adopté à l'unanimité)

 

Concernant les 1ers des socialistes investis, à l'unanimité le conseil fédéral a ratifié les élections de :

 

Bernard Beau à Villeneuve les Maguelonne

Eric Penso à Clapiers

Antoine Martinez à Bédarieux

Gilles Frontin à St Gély

Christophe Durand à Mireval

JR Martinez à Baillargues

Julien Daumas à Vendargues

Laurent Pradeille à Mauguio

 

RAS de ce côté, à part un rapide débat sur la question des rapports entre PS local et le maire sans étiquette de Mauguio, accessoirement membre du groupe PS au conseil général mais opposé à la section socialiste locale. Le débat est simple : soit le maire sortant et les socialistes locaux s'allient, soit ce n'est pas le cas. Les socialistes locaux sont partagés mais de toute façon, cela dépendra beaucoup de l'attitude d'Yvon Bourrel. Veut-il dans le contexte actuel s'allier au PS ? L'UMP fera-t-elle une liste à Mauguio ? Beaucoup de questions restent en suspens, sachant que derrière, se joue aussi la présidence de l'agglo du Pays de l'Or.

 

Pour ce qui est des primaires ouvertes, les militants de Béziers ont voté collectivement le 28 mai sur cette question. Le Oui a été nettement majoritaire (88 pour, 56 contre, 5 blancs et nuls). Le BN a entériné le choix des militants. On aura donc des primaires ouvertes à Béziers. Il reste maintenant à organiser les primaires à Béziers....

 

Deux autres communes sont potentiellement concernées par la question. La première est Pézenas. La section a voté avec une voix d'écart en faveur des primaires (11 contre 10). le problème est que ce vote est contesté (refus du vote à bulletin secret) et que les partenaires locaux de la gauche y sont opposés. Si un accord est rapidement conclu avec nos partenaires, les primaires ouvertes seront enterrées. On attend donc de connaître la suite des négociations. Enfin, on est arrivé au cas de Montpellier. Là, la question est d'une autre nature puisque tout le monde avait en tête le communiqué de Fontanel expliquant que si les candidats ne se mettaient pas d'accord entre eux, il y aurait des primaires ouvertes. Bonjour la position qu'on peut traduire simplement de la manière suivante : si vous n'êtes pas sage, il y aura des primaires à Montpellier. Hussein a expliqué le déroulé des négociations de manière assez lissée. Je suis intervenu pour rappeler quelques principes : Le 1er est que nous ne sommes plus sous tutelle. Le 2 est que les militants n'ont pas été consultés sur l'opportunité ou non d'organiser des primaires. Bref, on a un peu l'impression qu'on prend les militants de Montpellier pour des truffes. On a quand même compris que si un arrive à un deal entre les principaux candidats, par nature, il n'y aura pas de primaires ouvertes, cela n'aurait plus de sens. Dans le cas contraire, il y en aura, mais on l'imposera aux militants. Tout cela est charmant.... Dans le débat, Assaf est intervenu pour parler de démocratie militante, Moralès pour expliquer que Montpellier 6 fait circuler une pétition pour un vote des sections, Stéphanie Blanpied pour défendre la liste Mandroux qui est que le Parti avait décidé l'absence de primaires si le maire sortants PS se représentait.

 

Enfin, on a abordé la question de la rémunération du 1er Secrétaire Fédéral. La question est liée à la charge de travail générée par la gestion de la fédération. L'objectif est de permettre une plus grande autonomie du 1er Fédéral salarié de la fédération. Cette question est récurrente dans les partis, associations qui optent pour plusieurs formules pour "rémunérer" , quand ils le décident, le gestionnaire de l'organisation : lui donner un mandat électoral ou représentatif, le salarier ou l'indemniser financièrement de manière plus ou moins claire.

 

Concrètement, le salariat a été défendu par plusieurs (Calvo, Assaf, Pouget...) pour expliquer qu'il faut donner de l'autonomie au 1er Fédéral vis à vis des collectivités. Cette position a été adoptée à l'unanimité par le secrétariat fédéral. Ceci étant dit, on a voté le principe, à charge pour le secrétariat fédéral de définir les modalités concrètes du contrat et des obligations à y intégrer.

 

La divergence de vue est venue de Laurent Pradeille qui n'était pas opposé sur le fond, mais a développé plusieurs points sur la forme, expliquant la nécessité de retirer ce point de l'ordre du jour. En premier lieu, il a rappelé qu'il aurait été plus sain qu'Hussein dise dans sa campagne q'il comptait être rémunéré. Cela aurait été d'autant plus honnête, à son avis, que lui-même a été salarié sur le fait d'être salarié de Navarro à la Région. Enfin, il préférerait un vote des militants dans le cadre du débat sur le règlement intérieur. Pour finir, il en a profité pour demander quand la commission de contrôle financier allait se réunir.

 

Sur ce dernier point, Calvo lui a annoncé que c'était pour bientôt puisque les comptes 2012 venaient juste d'être arrêtés.  Pour le reste, sa position n'a pas été retenue. Le principe du salariat a donc été acté par 43 voix contre 6.

 

 

 

 



08/06/2013
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